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Perrine Fifadji

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Perrine Fifadji fait partie de ces artistes rares qui parviennent à pénétrer le scultures. Sa voix puissante en fait l’âme d’une parole oscillant entre la France et l’Afrique. Touchant la corde sensible, sa musique s’articule entre griot et gospel tout en faisant le choix de l’ouverture au monde.

 

Perrine  Fifadji fait ses débuts en tant que chanteuse   au sein du groupe GAINDE. En 1997, elle intègre ASPO (About Some Precious Oldies), mix de ska jazz et rocks- teady. Formation échevelée à grand renfort de cuivres, ASPOs’affirmecommeungroupemilitantquiusedumul- ticulturalisme comme d’une arme contre l’intolérance. Deux albums naissent de cette collaboration: In TheWeb Of Love (2001) et Romance Without Finance(2004).

 

Parallèlement, elle manifeste la volonté de reprendre contact avec ses racines par le biais de la danse. Sa rencontre en 1998 avec les chorégraphes Norbert Sénou et Caroline Fabre sera déterminante. Cette  collaboration lui ouvre les portes de la danse, de l’Afrique traditionnelle et contemporaine de Bordeaux, et lui donne l’occasion d’être associée à plusieurs de leurs créations.

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Sa rencontre avec Guy Lenoir, metteur en scène et directeur artistique de l’association MIGRATIONS CULTURELLES aquitaine afriques, sera aussi déterminante. Il la fera apparaître dans Mirage Noirs (2006), Histoire de Soldats (2002), Mémoires : Génocide du Rwanda (2001) et plus tard dans LEENA, opéra franco-wolof écrit par Boubacar Boris Diop.

 

Le corps comme instrument de musique, le mouvement pour explorer les multiples facettes de l’expression de soi : la danse reliée à la voix constitue ainsi une échappée, l’expérience  de l’être au monde dans un  espace,  un lieu, et le partage de cette présence.

 

En 2005, émerge l’envie de faire dialoguer ses deux ports d’attache: L’Afrique et l’Occident, Le Corps-Voix et la musique. Le mouvement, les instruments et la langue, fusionnent ainsi en un spectacle, Awada Kpè Kpè (« la Chrysalide» en langue Fon du Bénin ). Perrine Fifadji s’entoure alors de deux multi-instrumentistes : Francis Passicos (Sitar,Bols,Ocarina,Flûtes,Tambourtonnerre…) et Emmanuel Arné (Guitare, Harmonium, Sanza …) pour donner vie au projet.

 

En 2011, l’album « Awada Kpè Kpè » sort sur le label Daqui (Harmonia Mundi) et est salué par la critique. Sur scène,le trio devient quintet avec l ’arrivée de deux percussionnistes, l’un est Béninois, l’autre est Macédonien : Ewa Tohinnou et Ersoy Kazimov.

 

En 2012, accompagnée de Seydou Sana dit «Khanzaï», elle met en place un projet qu’elle porte en elle depuis longtemps : « Biface » (du nom de l’outil préhistorique). Elle donne ainsi la parole à des personnalités africaines dans un spectacle où se mêle chant, musique, danse et vidéo.

 

Au fil du temps, elle dévoile les différentes facettes de son identité: Béninoise, française, africaine liée à la langue Fon dont elle chante les mots… Perrine Fifadji prend toujours soin d’explorer cette richesse, cette mixité culturelle.

 

Pépé la Flamme, créée en 2013, reste fidèle à ce principe.

Tant par les artistes qu’elle réunit que par la diversité des champs artistiques qu’elle met en scène, Perrine Fifadji télescope les frontières avec jouissance.
 

En Novembre 2019, elle sort un nouvel opus, l'album « Une Goutte d’Eau » sur le label Belge Homerecords.be . Perrine Fifadji y narre avec tendresse et pudeur une odyssée personnelle, accompagnée de trois musiciens. 

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